Porté par les nuages, une marche après l’autre,
Les lotus s’ouvrent sous mes pas.
Ici, il n’est plus question d’apôtre
Mais de la montagne, sa lumière et moi.
Le soleil a ses espoirs, ses faiblesses, ses fautes
Et toi, regard serein ? Tu m’ouvres tes bras.
Et si je touchais du doigt le Nirvana ?
Le ciel s’ouvrirait, vibrant, en un éclat.
Et si l’éléphant blanc faisait de la brume une lueur ?
Alors l’horizon porterait une autre couleur…
***
Et si j'aimais lorsque ça monte,
Et que ça monte encore jusqu'au toit du monde,
Enfin ?
Et si j'aimais quand ça me pousse vers l'étoile,
Et si je cherchais un peu de fond,
Juste pour une fois ?
Et si j'aimais passer les heures,
Les yeux levés haut vers le grand ?
Et si,
Ici, tout était dit, fait et entendu,
Déjà
Et si j'aimais le gout de sueur,
Les jambes lourdes, le souffle lent
Et si,
Là-bas, tu m'ouvrais tes bras, enfin ?
Si tu m’ouvrais tes bras…
***
Et l’appel du vide…
Le sacrement des hauteurs…
Si l’auréole se dessine,
Ma chute blanchira les heures.
Et si je voltigeais, accroché aux étoiles ?
Suspendu par le vent, dans les drapeaux, leurs toiles.
Et si l’éléphant blanc marchait sur un fil ?
Funambule des cimes, à la force tranquille…
***
Et si j'aimais le vide ?
Et si je tentais pour une fois ?
Car, entre moi et le sol, il n'y a qu'un cil, il n’y a qu’un pas,
Un fil superbe.
Et si je tentais bien ?
Si je plongeais, à cœur perdu, vers les cimes ?
Tu me défendrais six fois, je sais,
Tu me défendrais, toi...
Eléphant roi
Ce matin, je me sens bien.
C’est si beau ce que je vois,
Ça me suffit, donne-moi la main juste pour cette fois.
Tout recommence enfin…
Et c’est si bien comme ça…
Ce matin, je me sens bien.
C’est si beau ce que je vois,
Ça me suffit, donne-moi la main juste pour cette fois.
Tout recommence enfin…
***
Et l’appel du vide…
Le sacrement des hauteurs…
Si l’auréole se dessine,
Ma chute blanchira les heures.
Porté par les nuages, je nage dans les ondes.
Les lotus se sont ouverts, soleil sur ma tombe.
La vacuité lentement autour de moi inonde.
Enfin, je vais pouvoir me coucher dans le berceau du monde.
Aline Boussaroque & Faustine Berardo
credits
from Luminance,
track released September 28, 2017
Përl
Proponent of the chiaroscuro and the intertwinning of shades and influences, the French trio Përl follows his own personal
trajectory, at the frontiers of post-metal, post-black, indie rock and way more. Their 3rd album, "Les Maîtres du silence", delivered in 2021, will bring you where the rage, the melancholy, the contemplation and the journey would find you....more
supported by 9 fans who also own “L'homme à l'éléphant blanc (feat. F. Berardo)”
Par rapport au monstrueux A Dawn to Fear, The Raging River est un album qui paraît presque raisonnable. Sauf qu’il est dans la continuité de Cult of Luna, c’est-à-dire pas raisonnable du tout. Comme bande-son de fin du monde, il se pose un peu là: à l’instar de son titre, il va balloter l’auditeur entre cailloux, troncs arrachés et débris divers. (Chroniqué sur https://alias.erdorin.org) Stéphane Gallay
Exciting heavy band Lanayah take the best elements of the loudest genres (shoegaze, black metal, hardcore, etc.) and make them their own. Bandcamp New & Notable Apr 27, 2023