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Les Ma​î​tres du Silence

by Përl

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1.
Varulv 07:37
Varulv Le museau bas, tu restes là, Ton regard planté dans le mien. Pouvons-nous nous comprendre Et respirer la brume sous les sapins? Nous échangeons en silence. Si je m’incline vers toi, comme ça, Est-ce que tu me montreras les dents? Sur ton manteau de sel et de cendres, Frémissent le primaire et la nuit des temps. Je les écoute et tu hurles. La meute est derrière mes reins : Je suis sur son sol. Les pupilles une à une s’immolent… Deviendrais-je lycanthrope? *** « Je cours toujours plus vite Dans ta vaste nécropole, Brulante sous le Zénith, Égorgeant même le Rossignol. Qui est le monstre ici? Qui a dressé cet autel? Fait de moi, peur, mythes et récit? Au loin, entends-tu mon dernier appel? Je cours toujours plus vite Pendant que tu tues mes frères, Mes hivers lentement se délitent, Ici et là se dressent les barrières. Suis-je la bête ici? Le tueur? Dans les bois, je sors sous l’éclipse, Dans l’émoi de la nuit, sa douceur. » *** Nous échangeons en silence. Oeil pour oeil, dent pour dent. Tu emportes ma désespérance. Toi, rôdeur des forêts, Toi, mon regard troublant. © Aline Boussaroque
2.
Je parle au Sauvage Les ailes, blanches, déployées, Toujours l'oiseau en noir et blanc. Mes hanches, mon dos incliné, Comme un héron pris dans les branches. Animal errant sous les toits délabrés, Je pousse mon cri, poésie d'avalanches. Et la roche sous mes pieds... La recherche de l'absolu... Loin des rivières, exilée, Je ne m'avouerai jamais vaincue. Les yeux, verts, la discrétion des allées. Contorsionniste, danseur, dernier esthète. Mains tordues, qui aimeraient griffer. Un peu fauve, obstiné, rien ne m'arrête. Et la roche sous mes pieds... La recherche de l'absolu... Loin des rivières, exilée, Je ne m'avouerai jamais vaincue. RES NULLIUS Cela dure depuis bien trop longtemps... A l'envers de nos sombres décors, Se fondre dans l'écorce et les corps. De mes errances dans le spectre du véritable, Je ne garderai que le beau, le vulnérable. Décharnés, furtifs, abandonnés, sensibles, obsédés, attentifs, désincarnés, tranquilles, Condamnés, libres, affligés, fragiles, Apprivoisés par les mains du futile. Et la roche sous mes pieds... La recherche de l'absolu... Loin des rivières, exilée, Je ne m'avouerai jamais vaincue. © Aline Boussaroque
3.
Monarques 06:21
Monarques Éphémère... Vivants de papier... Volants de verre... Imago... Instant du vitrail Dans l'orange du halo... La rigueur de l'hiver les efface, Sous les distances, les hémisphères. Les couleurs s'étirent et passent. Ils voyagent, ils voyagent, fragments de lumière. Entends-tu dans les montagnes Cette masse frémissante ? Cette muraille puissante ? Entends-tu ? Entends-tu ces seigneurs Qui sculptent leur trône ? Les pinèdes qui se métamorphosent ? Sous tes paupières closes, Souviens-toi... Qu'il était une fois La grandeur des petites choses. Entends-tu ces souverains ailés Bâtir leur cathédrale Loin de la mort, dans l’aube estivale ? Sous tes paupières closes, Souviens-toi... Qu'il était une fois La grandeur des petites choses. © Aline Boussaroque
4.
L' (H)être balafré Je suis le témoin silencieux, J'ai regardé passer les siècles. Le trouble jamais ne m'a dit adieu Et le gris creuse son cercle... Mon sourire est la marque infaillible D'un paysage traversant les âges. La marque est-elle si invisible ? Et le gris lentement se propage... Regardez-moi ! Regardez-moi ! Si je saigne, qui sera le roi ? Je parle avec l'éther, demeure des anges, Là où vous ne savez pas vous taire. Pourquoi portez-vous cette mine étrange ? Touchez mes racines, vous verrez mes artères. Réceptacle de votre mémoire, égarée, Mon corps a pris tous vos coups sans un bruit. Dans le brouillard, je frissonne, condamné. Tombent les années, tombe la pluie... Regardez-moi ! Regardez-moi ! Si je saigne, qui sera le roi ? A l'aube des peut-être... Morne et fatigué, Ici se tient l' être. Que lui reste-t-il à donner ? Les déluges passent... L'entaille jamais ne se ferme, Les hivers ont pris place. Que lui reste-t-il à donner ? Le roi a le sourire terne. © Aline Boussaroque
5.
Le veilleur 06:17
Le veilleur Les néons et les lumières vacillent. La nuit s’électrise En oscillations parfaites. Il ouvre les yeux, Des éclairs dans les pupilles. Et les herbes se tordent... Dans la nuit, des illusions sans oxygène, Une peinture où rien ne respire. Et on le dit encore architecte ? Sous le verre, le lierre jamais ne s'étire... Et se dressent les villes, sous l'oeil de l'artisan... D' hommes à hommes, de dieux en dieux, Nous l'avons bâtie cette apothéose. Courant parmi nous, impétueuse, Faisant des forces naturelles une ecchymose. Et se dressent les villes, sous l'oeil de l'artisan... Voici l'oeuvre, voici l'oubli ! Le roseau cherche son foyer Mais le fer s'est imposé. Les mésanges finissent crucifiées. Ô Veilleur ! Qu'as-tu fait ? Tu as voulu être Dieu... Au loin, résonne le marteau, sa fureur. Le mythe s’accomplit et se forge dans la douleur. Ô qu’as-tu fait? Ô qu’as-tu fait? © Aline Boussaroque
6.
Sur le seuil 07:22
Sur le seuil A cette heure, nous descendons, seuls, Là où la nuit nous dépose, Là où les ombres ouvrent leur porte close. Les poitrines se soulèvent lentement, Dans un moindre souffle. Ne gémit que la douceur du frémissement, Le soleil qui, noyé sous ses rêves, étouffe. Regardons nous dormir, Nous intégrer dans l’inconscience. Nous serons plusieurs dans notre propre pays A nous allonger dans le paradis de l’existence. Dans l’intimité du visible, nous glissons Dans cette espace aux multiples intérieurs, Là où l’obscurité s’infiltre et nous effleure. Les membres s’enroulent et se fondent En un simple mouvement. Ne résonnent que les respirations du monde, Les ondes, les heures, les battements. Regardons nous dormir, Nous intégrer dans l’inconscience. Nous serons plusieurs dans notre propre pays A nous allonger dans le paradis de l’existence. Sur le seuil, nous sommes des semblables. Les paupières fermées sur une étrange ressemblance. La nuit devient alors moins misérable Quand elle fait de nous les maitres du silence… © Aline Boussaroque
7.
Le Jour des Corneilles Plongé dans le doute, Le regard pendu à une voute pleine de méandres. Plongé dans le doute, Sentir dans les couleurs le ciel se fendre. « Et je songeais, non sans trouble "Peut-être découvrirons-nous, à l'heure de notre fin, que parole, au fond, est par trop pauvre et insignifiante pour traduire notre domaine intérieur. Mais que mélodies constituent non seulement un langage plus approprié, mais aussi plus rassembleur, et immortel, et formant passerelle entre les mondes. Et comme, le plus souvent, musique est exquise, peut-être trouveronsnous finalement que beauté est seule grammaire qui vaille. » Une pluie d’oiseaux s’abat sur moi, S’effondre en une mélodie nocturne. Serait-elle une passerelle vers un monde gorgé d’étoiles, Loin de notre langage vide et taciturne ? Et je voyage seul dans la nuit Suivant les merveilles dans le fond des bois. Mon âme n’est qu’une tombe, mon coeur meurtri Et si le sentiment humain ne faisait plus loi? L’homme est ainsi fait… De phrases redoutables. L’homme est ainsi fait… De solitaires paysages. Courant dans le péril des foudres Sans se soucier du déchirement de l’aube… Face au grand Orme, ses cimes sous les nuages mauves… L’homme est ainsi fait... D’un rideau d’averses. L’homme est ainsi fait... De fausses promesses. Touchant à la fin du monde, son plafond suspendu, J’ai vu le Jour des Corneilles sous les lueurs obscures. Je suis sang, sève , musique et feu, Ce qui flambe au creux de nos mains. Si ma symphonie prend un air malheureux, C’est que je ne peux lire dans l’humain. Les mots gravitent autour de moi Alors que je quitte la lune. Y aurait-il une passerelle vers un autre soi? Et les Corneilles me dessinent une étrange lagune… © Aline Boussaroque
8.
Et dans l’aube, la nuit emplit leurs yeux… Errance sous les étoiles... Le silence prendra sa place. A la croisée des chemins, Dans l’instant des petits êtres, Le bleu cède sa place au carmin. A la croisée des chemins, La forêt s'éteint. Et dans l'aube, la nuit emplit leurs yeux... Sous leurs pupilles, la forêt s’éteint Et la nuit se glisse dans leurs sphères. Voici le matin, humain, bien trop humain ! © Aline Boussaroque

credits

released May 14, 2021

Edition by Foudrage/Terre Ferme

Recording and mix by Etienne Sarthou
Mastering by Magnus Lindberg
Written and played by Përl
Lyrics by Aline Boussaroque, except for a passage from "Le jour des corneilles"by Jean-François Beauchemin

Shamisen on "Le jour des corneilles"by Guillaume Fiat

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about

Përl Paris, France

Proponent of the chiaroscuro and the intertwinning of shades and influences, the French trio Përl follows his own personal trajectory, at the frontiers of post-metal, post-black, indie rock and way more. Their 3rd album, "Les Maîtres du silence", delivered in 2021, will bring you where the rage, the melancholy, the contemplation and the journey would find you. ... more

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